Débat Électoral 2002

Sera radiodiffusé le débat opposant les trois chefs des grands partis de Nouvelle-Saxe, monsieur Johnson, monsieur Mironov et monsieur Sigmund. Ces derniers sont invités à se manifester dans ce sujet au cours des deux prochains jours afin de débattre de grands enjeux. Bien que l'actuel débat s'étendra sur deux jours hors-jeu, il ne durera en fait que moins d'une heure en-jeu, bien entendu.

Privilégiez les réponses courtes et efficaces aux longues tirades et envolées. Bonne chance à chacun d'entre vous.

Le débat est lancé sur l'énoncée suivante:

" Cela fait près de deux années que que le personnel soignant est en grève, et la situation dans nos hopitaux continue de dégénérer. Avec le vieillissement accéléré de la population, la situation ne risque guère de devenir plus clémente dans l'immédiat, à moins que des décisions soient prises. "

La parole est laissée aux chefs.

J'admet avoir échouer en ce qui concerne la résolution du problème relatifs aux personnels médicals. Mais, si je suis réélu, je renégocirais le salaire du personnel étranger à un taux plus acceptables pour notre personnel et, pour encourager notre personnel, j'instaurerais une prime pour les infirmières par rapport à leurs année de service.

Nous pensons que les Libéraux n'ont pas été libres de mener à bien leur programme, car l'assemblée a penché à droite pendant la majorité du temps, et notre ancien chef de parti a refusé d'être premier ministre.
Si nous sommes élus, nous appliquerons notre programme. C'est à dire une nationalisation des secteurs clés, pour garantir une protection accrue aux Néo-saxons.
Mais également des impôts plus élevés pour les plus nantis, nous n'avons pas peur de l'impôt, car il est la garantie d'une société solidaire qui fonctionne. Ces impôts ne seront pas inutiles : ils serviront à payer les nouveaux fonctionnaires engagés par les nationalisations, et à augmenter le potentiel touristique de l'île en investissant dans des infrastructures et des modes d'hébergements pour touristes. Nous croyons aussi au secteur privé, et le tourisme permet de faire tourner les commerces de l'île. Pour améliorer encore cela, nous instaurerons des zones franches dans les parties de l'île les plus touristiques : les entreprises commerciales installées là-bas ne paieront donc pas d'impôts.
Nos efforts se concentreront sur deux plans : La sécurité, afin de rassurer les touristes potentiels depuis les attentats de l'an dernier, et surtout la mise en valeur de nouveaux sites potentiellement riches touristiquement mais non exploités, l'Etat sera prêt à racheter des terrains inutilisés pour cela, notre île offre un cadre de vie exceptionnel.

Enfin, pour les problèmes de santé, nous devons accepter les médecins étrangers mais former notre jeunesse. Nous proposerons une bourse aux étudiants en médecine, afin d'aider les plus défavorisés à accéder à cette fonction trés honorable qui sauve des vies, ainsi qu'aux étudiants infirmiers.

Parceque vous pensez que la politique n'est pas une affaire sérieuse?
Sachez que le Libéral Party ne s'est pas créé de façon opportuniste, mais que son programme s'installe dans un véritable projet de société. Pour comprendre la logique des mesures qui seront prises pour le personnel soignant, il faut comprendre la globalité du programme politique du Liberal Party.
Vous aurez vu, si vous m'avez écouté, que les bourses que nous proposons ne sont pas seulement une solution pour la sortie de crise du secteur, mais aussi un moyen d'aboutir à une société plus juste. L'augmentation des impôts pour les plus riche précédemment évoquée va dans ce sens : il faudra bien trouver l'argent pour payer médecins et infirmières, bien qu' apparemment vous ne vous en souciez pas beaucoup.
Notre programme est cohérent et structuré, nous ne pouvons pas le réduire à une mesure tirée hors-contexte.
De plus, dans la nationalisation des secteurs clés se trouve bien entendu la santé, car la protection sociale passe avant tout pour nous.

Oh, nous savons tous que votre programme est plus ou moins emprunté au Liberal Party et au NAP. Et nous n'avons pas été au pouvoir, c'est pour cela que rien n'a pu être arrangé. Mais encore une fois, si vous m'aviez écouté, vous le sauriez : je l'ai déjà dit il y a quelques minutes...

La principale différence réside dans la cohérence entre nos programmes respectifs.

Vous parlez dans le même temps de nationalisations, et de privatisations. Vous parlez d'aider financièrement sans expliquer ni le moyen choisi par l'Etat, ni l'endroit d'où nous trouverons l'argent pour aider ce secteur. Vous parlez de faire passer les infirmiers au statut de docteur, ce qui est à la fois abberrant par le manque de connaissance du secteur médical que cela suppose, et totalement inadapté puisque les infirmiers sont précisément ce qu'il nous manque le plus. Vous parlez de racheter les cliniques privées, alors que vous savez bien que ce point fait partie du programme du Liberal Party, parmis les nombreuses propositions que nous n'avons pas pu appliquer à cause des conservateurs, dont vous faites partie derrière votre masque populaire. Je pourrais continuer des heures sur vos incohérences, mais je crois bien qu'elles n'intéressent que peu les électeurs, qui les auront découvertes par eux-même.

J'ai bien peur que, derrière vos phrases "courtes", vous ne cachiez un flou politique. Nous n'employons pas de grandes envolées lyriques, au Liberal Party, mais nous savons comment résoudre les crises.
En tant que chef du Libéral Party, je peux comprendre que notre programme vous semble quelque peu... Compliqué, monsieur Mironov. Mais sachez que la politique n'est ni simple, ni simpliste, et que les Néo-Saxons le savent précisément. Je suis certain que votre plan incohérent aura été perçu comme il le faut...